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Voies de transmission des pathogènes
Les voies de transmission directe font référence à la transmission d’agents pathogènes entre porcs infectés et non infectés par contact direct (porcs, semence ou embryons) ou par contact indirect par différents vecteurs biologiques vivants (ex: humains, rongeurs, oiseaux) et différents vecteurs passifs (objets contaminants).
La biosécurité un MUST pour le secteur porcin (Broes et Boutin, CDPQ 2002). Brochure CDPQ
Listes des principales voies de transmission des pathogènes
Cette liste provient du document sur la Norme nationale de biosécurité pour les fermes porcines canadiennes. Norme nationale. Le document de référence est disponible ici.
Voies de transmission directe
- Porcs vivants d’origine domestique
- Semence et embryons d’origine canadienne
- Porcs vivants, semence et embryons d’origine étrangère
Voies de transmission indirecte
- Véhicules de livraison des animaux
- Véhicules d’expédition des animaux
- Animaux morts
- Personnel et visiteurs
- Aérosols (poussières)
- Produits carnés (pour consommation humaine)
- Vermine, oiseaux et insectes
- Autres animaux domestiques non porcins
- Faune
- Outils, équipement et fournitures contaminés (Vecteurs passifs)
- Moulée et litière
- Eau
- Produits pharmaceutiques et matériel médical
- Fumier solide et liquide
- Déchets autres que le fumier
Biosécurité ou sécurité biologique
L’Organisation mondiale de la Santé animale décrit la biosécurité comme «un ensemble de mesures de gestion et d'agencements physiques destinés à réduire le risque d'introduction, d'établissement et de propagation de maladies, d'infections ou d'infestations animales en direction, en provenance ou au sein d'une population animale (voir «Sécurité biologique» dans le glossaire français ou «Biosecurity» dans le glossaire anglais).
Plus spécifiquement, des mesures de biosécurité doivent être appliquées à toutes les voies potentielles considérées comme un risque de transmission d'agents pathogènes entre différentes populations animales (biosécurité externe) et entre les individus d'une même population animale (biosécurité interne).
Les grands principes qui permettent la mise en oeuvre d'un programme de biosécurité sont:
- L’isolement et la sectorisation (ex.: local de quarantaine, parcs pour les malades, etc.).
- La maîtrise des circuits (ex.: commencer par les animaux ou les lieux les plus sains et terminer avec les plus problématiques).
- Les procédures de décontamination (assainissements) telles que le nettoyage, le lavage, la désinfection et le séchage.
- Communication des mesures de biosécurité aux fournisseurs de services et aux visiteurs et formation des employés.
Pour plus de détails, voir:
Finalement, à l'échelle de la ferme et des travailleurs, les mesures de biosécurité se résument à la disponibilité et l’accessibilité de diverses installations (ex.: entrée danoise) et équipements (ex.: équipements pour le lavage) ainsi que des procédures de travail opérationnelles standardisées.
Un outil adapté à la réalité du Québec
En 2016, l'équipe du CDPQ a développé un outil pour évaluer la biosécurité à la ferme. Cet outil a été créer assiter les experts qui accompagnent les producteurs dans leur démarche d'évaluation et de bonification des mesures de biosécurité. L'outil a été utilisé entre 2016 et 2022 par les différents partenaires de la stratégie de contrôle du SRRP au Québec. Le CDPQ a retiré l'accès à son outil en 2022 car, un nouvel outil est en développement au Conseil canadien du porc (CCP).
Plus d'information sur l'outil du CDPQ (2016-2022)
- Vous trouverez plus information sur l'outil du CDPQ à la page Outil Audit à la ferme du CDPQ V2_2016-2022
- L'ensemble des mesures ciblées par l'outil est également présenté dans la page sur les forces et les faiblesses de la biosécurité des fermes du Québec
Analyse des forces et faiblesses de la biosécurité (2017-2019)
L'analyse de l'ensemble des audits de biosécurité réalisés par divers professionnels de la santé du Québec entre 2017 et 2019 permet la mise en évidence des mesures qui sont les mieux maîtrisées et celles qui exigent encore des améliorations. Pour les détails, voir la page sur les forces et les faiblesses de la biosécurité des fermes du Québec (audits de 2017-2019 avec l'outil du CDPQ)